Certains voient la vie en rose, Pierre a opté pour le bleu et le vert. Ces couleurs sont devenues indissociables de sa garde-robe et de la déco de sa maison liégeoise qu'il a retapé. Il aime parcourir le monde, une sucette Chupa Chups dans chaque poche, une bouteille d'Absolut Vodka ramenée de chaque aéroport pour sa collection.

Pierre, c'est un monde et un voyage à lui tout seul, la preuve en images. 

Ils sont 3. Ils s'appellent Emy, Lou Anh et Kenzo. Voilà 2 ans qu'ils sont venus agrandir, ce n'est pas rien de le dire, la famille d'Estelle et de son mari. 

Et si, d'une manière générale(1) le grand frère ou la grande soeur qui accueille le petit nouveau de la famille peut(2) avoir une tendance à gentillement martyriser son cadet, on peut imaginer que d'un seul coup, ça s'est avéré moins aisé pour Nhoa, qui a eu affaire à un trio.

(1)(2) Je nuance parce que je suis la cadette et que j'entends d'ici ma soeurette et mon frérot me dire :

-"Oui Nadine on a lu ton blog et on n'est pas tout à fait d'accord avec ce que tu dis sur les grandes soeurs/frères ... Nous, de manière tout à fait objective, on peut affirmer avoir toujours été adorables avec toi ... " ;)

Je fonctionne au déclic. Je ne parle pas de celui de l'appareil photo pour une fois. Je parle de celui qui, quelque part dans mon cerveau, fait que je fais ou que je ne fais pas justement. Que je commence ou que j'arrête. Que je reste ou que je pars. 

J'ai l'impression que ce précieux déclic a aussi touché Katty, créatrice des vêtements Aktala Tyka. Elle est entrée dans le salon, et le déclic était là tout près d'elle. Je me souviens qu'elle nous parlait de sa passion pour la couture et la création, de son futur, des enjeux et des possibilités qui pouvaient s'offrir à elle. Le déclic devait déjà trainer dans les parages depuis quelque temps. C'est peut-être quelques jours ou quelques semaines avant ou après ce moment qu'il a habilement atteint son objectif. Il avait placé des balises depuis déjà plusieurs années c'est certain, afin d'être sûre d'arriver à ses fins.

Alors qu'elle n'était qu'une ado, elle travaillait déjà sur la machine à coudre de son grand-père ... et puis elle a logiquement commencé à se confectionner ses vêtements et puis elle a continué en confectionnant ceux de son entourage et hop ni vu ni connu, le déclic a fait son travail et elle lance depuis peu Aktala Tyka, sa marque.

Je vous présente donc Katty : styliste - 26 ans - du chien - de la beauté - du talent.

Voici quelques unes de ses créations. 

Vibrer. Voilà ce après quoi le monde court non ? Voilà ce après quoi je cours. Quand on est passionné, on peut se dire qu'on sait au moins après quoi courir. Toujours est-il que d'être passionné ne rend pas la course moins éreintante, ni moins excitante non plus rassurons-nous.

Parmi ma joyeuse et attachante troupe de colocataires, il y a des passionnés. En fait tous le sont (notamment si on accepte l'idée que jeter des poulets sauvages dans des moteurs d'avion en marche est une passion). Certains ont eu le cran de changer leur plan de vie pour une histoire de vibration, de passion, pour suivre cette petite voix intérieure. D'autres ont troqué une passion pour une autre, certains sont en passe de sauter le pas et de se lancer dans la concrétisation de leur rêve.   

Aujourd'hui, je vous fais les présentations, non pas avec les fameux poulets sacrifiés, mais avec Jeremy. Il a décidé de ne pas suivre le chemin que ses diplômes en sciences lui traçaient. Il a décidé d'écrire son chemin, tout seul comme un grand, en suivant les lignes de ses partitions de musique.

Depuis quelques années, il arpente donc les scènes parisiennes et franciliennes, entouré de ses acolytes du groupe Perfect Idiots, pour le plus grand plaisir de leurs innombrables groupies ! 

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, je vous présente les ... Perfect Idiots !

"Un power trio Rock'n Roll extravagant, une machine à tubes, un groupe qui praline à la sauce grunge punk blues. Des titres en anglais reconnaissables à une voix burinée aux textes loufoques, à une section rythmique et des guitares survoltées. Un univers déjanté emprunté à la science fiction, des arrangements vocaux riches et surtout des mélodies qui restent en tête à vous taper le cul par terre. C'est en 2007 qu'est né PERFECT IDIOTS. A la suite d'une enlèvement extraterrestre les trois parisiens auraient été relâchés à Seattle berceau du Grunge. Persuadés qu'ils sont investis d'une mission, ils s'imprègnent alors de cette musique et la détournent pour crier au monde que de tous les humanoïdes de la galaxie, ce sont eux les plus idiots."

Je suis seule, sur le toît d'une guest house en Inde, à siroter mon "hot-lemon-ginger-honey". Le ciel est bleu, la lumière est douce, il fait même assez chaud pour que je fasse tomber mon magnifique-sous-pull-Quechua-vert-fluo-intérieur-polaire. J'ai griffoné quelques phrases sur mon carnet de voyage et lu quelques lignes de mes bouquins qui abordent tous à quelques variantes près le thème "Comment être super heureuse dans ce monde super pourri". 

C'est alors que l'instant déjà bien sympathique devient transcendant.

J'entends l'appel à la prière. Je vois une nuée d'oiseaux dans le ciel, je les suis du regard, ils se rapprochent d'une façade décrépie orange. Les oiseaux partent et reviennent, le soleil fait dancer leur ombre sur cette façade dorée.

L'instant est juste parfait. Pourtant il n'a rien d'extraordinaire. 

En fait, à bien y regarder, il y en a plein des moments comme ça. Pas seulement en Inde. Il faut juste avoir envie de les voir.

Si ça vous dit, j'en ai immortalisé quelques uns ...

On dit parfois que la vie c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Un bon praliné ou une sorte de ganache aux fruits acides beurk. 

Alors que les fêtes de fin d'année approchaient, je suis tombée sur un de ces chocolats qu'on ne donnerait pas à gouter à son pire ennemi. Un de ceux qui vous clout au lit des journées durant avec l'incertitude qu'on va s'en remettre.

Heureusement, si par chance, la vie n'a pas décidé de vous achever, il se peut qu'elle vous fasse parvenir un petit signe.

Cette fourbe de vie m'a dit : - "je sais j'ai été garce sur ce coup là, mais pour la peine ... "

Moi : - "... pour la peine, tout va redevenir comme avant ?"

La vie : - "Non, j'ai encore mieux. Pars en Inde".

Moi : - "Hein ? !! Quoi ? !! En Inde ? ... Ok ! "

Et me voilà à poser le lendemain de Noel un peu plus de 3 semaines de congés, à demander mon visa en urgence, à remercier chaque jour ma fée la buse (elle se reconnaitra), à dévaliser les rayons de Decathlon ... 

2 sacs à dos plus tard, j'étais en train de réaliser un de mes rêves. L'Inde. 

Je commence le récit en images de mon voyage par quelques portraits ...

A l'occasion de la séance pour les 30 ans de Laure, on en a profité pour se faire une série de portraits. Parce que c'est quand même sympa d'avoir de jolies photos de soi. Et c'est encore mieux, à mes yeux, quand ces photos sortent de l'ordinaire, qu'elles révèlent un peu de sa personnalité.

Se voir dans les yeux de quelqu'un d'autre, ce n'est pas comme se voir dans les yeux du miroir. Oui parce que les miroirs, faut pas les croire bêtement. Selon notre moralomètre, ils vont, je sais pas comment d'ailleurs, avoir une facheuse tendance à zoomer certains jours, sur ce qu'on n'aime pas.

Se voir dans les yeux de quelqu'un d'autre c'est tout autre chose... vous êtes sexy dans les yeux de votre moitié, splendides dans ceux de votre maman, parfait(e)s dans ceux de votre enfant (quoique les enfants n'ont parfois rien à envier aux méchants miroirs).

Se voir dans les yeux d'un photographe. c'est encore différent. Il ne s'agira pas d'un regard objectif. Imposible. Et tant mieux. Pour ça il y a le photomaton. Le photographe interprète ce qu'il a sous les yeux, choisit son angle, son cadrage, son traitement chromatique. J'aime à penser que mon regard se pose surtout sur une personnalité. La rencontre d'un oeil et d'une âme ... oooooh c'est beau ce que j'écris.  

Je referme cette digression philosophique et reviens à cette série de portaits de Laure, que j'aime beaucoup je dois l'avouer (ça fait pas de mal de s'auto-flatter parfois). Elle reflète à mes yeux le côté "parisien" de Laure. On y voit la femme de caractère, séductrice et mystérieuse qu'elle est. 

L'amitié ? Késako ? 

Et bien l'amitié c'est avant tout la rencontre de personnalités. Quelque chose se passe, on s'aime bien. Et puis on a plaisir à faire plaisir à l'autre, à passer des moments ensemble, à participer à l'organisation d'un pique-nique photogénique par exemple, à porter une robe bleue comme ses 3 autres amies le même jour, à la même heure, devant le même objectif.  

Laure a eu 30 ans cette année, et ses amis se sont décidés pour un cadeau qui sort de l'ordinaire, un cadeau qui reste, un cadeau idéal... une séance photo pardi !

Je vous arrete tout de suite, qu'on se mette d'accord, je vous parle en toute objectivité, ne pensez pas que mon jugement soit influencé parce que justement, je suis photographe. Mais non. Pas une seconde. Voyons ... 

J'en reviens à cette idée de génie, offrir une séance photo (je suis lourde là ? oups). J'explique. Ces photos sont comme un bon vin, elles vont prendre de la valeur (émotionnelle) année après année, elles vont devenir le témoignage d'un moment simple de bonheur et de bonne humeur partagé. 

Vous ne me croyez pas ? Imaginez plutôt le jour où Laure, Elise, Céline ou Chloë (les modèles de cette séance entre amie), dans 10 ou 15 ans, se retrouve par hasard devant une de ces photos. D'un coup d'un seul, à la manière d' Amélie Poulain, les souvenirs s'enchainent et s'accélèrent. Laure, Céline, Elise ou Chloë, ferme les yeux, et entend les rires dans le Parc de Montsouris, perçoit le goût de la Limonade citronnée San Pelegrino, des cup cake, ressent la douceur du soleil de cette journée, se souvient des ballons gonflés, du pique-nique, des discussions, de la bonne humeur, de ce moment de bonheur. Elle ouvre les yeux. Elle sourit. Elle range la photo. Son sourire restera accroché à son visage plusieurs minutes encore.  

Il aura fallu quelque chose comme 777 600 secondes pour faire que ces lèvres soient si délicatement rosées. Pas moins de 6 480 heures pour que ces bras soient si joliment potelés. 270 jours pour des doigts si bien dessinés. 9 mois pour qu'il soit fin prêt.

Si la photo est un art, créer la vie est sans aucun doute la plus belle des oeuvres.

Il y a les pro facebook et ceux qui sont plutôt contre. Je fais partie de la première catégorie, tout en comprenant les arguments de ceux qui font partie de la 2ème. 

Outre le plaisir d'annoncer à tous que j'aime chocapic, radio néo, bibie, téléchat et Batlik, j'aime facebook parce qu'il permet aussi et surtout de garder le lien avec des personnes qu'on aurait peut-être perdues de vue.

Oui parce que si on n'appelle pas, ça ne veut pas dire qu'on n'aime pas, mais juste que la vie c'est comme un accordéon (oui oui), à certains moments on est proche et puis après on n'est plus loin. Et on n'y peut pas grand chose, sauf si on ne travaille pas, qu'on a un forfait illimité, alors là, oui, on pourrait envisager de passer nos journées à appeler tous les gens qu'on a connus dans notre vie et qui ont compté pour nous ou qu'on a simplement trouvés bien sympas.

Moi j'ai opté pour facebook.

Et donc, j'en viens à ma séance. Annaïk était ma meilleure amie quand j'avais 15 ans. Et si à cette époque elle connaissait ma vie dans ses moindres détails, 16 ans plus tard, c'est grâce à facebook qu'elle a découvert ma nouvelle activité de photographe. Merci Facebook ! Elle m'a demandé de photographier sa jolie poupée, Erynn. Et hop, me voilà en direction de ma terre natale, la Bretagne, pour une séance chez elle, à côté de Rennes. Elle n'a pas changé, elle a juste un bébé en plus ;) 

Aujourd'hui, je partage avec vous quelques photos d'une séance "Femme enceinte" réalisée au mois d'août. 

Il y avait un papa, un ptit gars, un bébé presque prêt, une maman belle comme une fleur, du noir et blanc, de la couleur, de l'amour, de la complicité, de la joie, des regards, des courbes, des sourires ...

Aujourd'hui, il y a ces souvenirs et un membre de plus à leur famille. 

Ahhhhh l'amouuur ! Le voici incarné en Fanny et Nicolas, qui m'ont fait confiance pour les suivre lors de LEUR jour, le jour de leur mariage :D Rien que ça !

Pour ceux qui ne le savaient pas encore : je suis trèèèès friande des histoires d'amour et encore plus des histoires de rencontres. Je savais que Fanny et Nicolas s'etaient rencontrés sur Meetic, je leur ai demandé s'ils voulaient bien m'en dire un peu plus. Ils ont dit oui. Une nouvelle fois ; )

Et parce qu'un mariage n'aurait jamais lieu sans THE rencontre. Voici la leur : )

"Flash" back ... ;)

1 mois et demi d'absence !

Je vous ai manqué? Vous vous languissiez de trouver un nouvel article ?

Mentez-moi ; )

Oui mais j'ai une excuse. Plusieurs même.

Pendant ce temps-là,

- j'ai eu 31 ans.

- j'ai révisé un examen,

- j'ai passé un examen (à moi le stress et les épreuves : développement argentique, retouche numérique, prise de vue en studio, prise de vue en chambre argentique grand format ...),

- j'ai réussi cet examen !! me voilà en possession d'un CAP photographe, la cerise sur le gateau de mon année de formation : )

- j'ai fait un peu les soldes,

- j'ai fait beaucoup de photos (que je vais vous montrer dans les semaines à venir).

Et me revoilà, pour mon plus grand plaisir à rédiger une introduction pour partager avec vous de nouvelles photos.

Aujourd'hui (pour ne pas dire ce mois-ci hum hum), je vous présente quelques photos de 2 jolies poupées que vous avez déjà vu séparemment sur le blog, j'ai nommé, Maëlle et Morgane, les mini minettes, amies dans la vie. Et oui y'a pas d'âge pour l'amitié ! Et si c'est sur l'oreiller que se construisent (parfois) les histoires d'amour, c'est sur une douce couverture que naissent celles d'amitié.

"Alex j'aimerai bien te prendre en photo"

"Ouais ! Trop bien !"

"Alex, j'ai une idée pour notre séance, un lavomatique, ça te dit ?"

"Ouais trop bien"

"Alex, et aussi, j'ai oublié de te dire mais j'aimerai bien que tu poses en maillot de bain léopard en tenant un fil à linge sur lequel seront étendues des petites culottes, et ça se fera forcément pendant les heures d'ouverture du lavomatique donc t'auras peut-être du public"

"Ouais ! Trop bien"

"Alex, n'oublie pas de rester mon amie, toujours."

J'adore les laveries.

Surtout depuis que je n'ai plus besoin d'y laver mon linge.

Après avoir passé 4 ans à les fréquenter, depuis Angers, jusqu'à Paris, en passant par Orlando, après y avoir fait défiler toute une génération de dessous et de jeans troués de l'étudiante que j'étais, notre histoire s'est finalement terminée il y a 6 ans. Bye Bye chaussettes égarées, attente interminable, recherche de pièces de monnaie et machines toutes occupées.

Si je ne fréquente plus les lavomatiques par nécessité, je me suis surpise à y jeter un oeil par plaisir. Parce qu'objectivement, libérée de toute obligation d'y aller par corvée, je m'étonne à les trouver photogéniques ces lavomatiques. Un petit air sexy, décalé, glamour, vintage, bref inspirant.

Du coup, j'ai immortalisé nos retrouvailles.

Créativité :  décrit — de façon générale — la capacité d'un individu ou d'un groupe à imaginer ou construire et mettre en œuvre un concept neuf.

Inspiration :  idée qui vient du plus profond de nous. Mais parfois, quelqu'un ou quelque chose peut inspirer une nouvelle idée.

Je ne sais pas depuis combien de temps je peux me retrouver à regarder un immeuble délabré, avec envie et en souriant bêtement.

Ah si, peut-être depuis que je pense photos, depuis que je dors photos, depuis que je marche photos. Mon radar est perpétuellement en marche : )

Et mon radar s'était emballé lorsque j'allais rendre visite à ma cops, Alex. Dans les 8 petites minutes qui séparent nos chez nous, il y a plusieurs lieux qui me font de l'oeil, systématiquement et pour certains avec insistance (!), quand je passe devant eux.

Ils sont là, à me lancer des regards lourds de signification, plus que suggestifs. Ils n'ont qu'une envie, que je leur ramène un joli modèle ...

J'ai donc cédé aux propositions de plusieurs d'entre eux ce samedi...

Je vous présente donc le mur délabré. Et Alex.

Ivry-sur-Seine, ville communiste, voisine immédiate de Paris, 27 000 logements dont 38% de logements sociaux, une Alex, une Nadine.

Alexandra, amie sincère, voisine (8 min. à pied on a calculé), du sex appel, une photogénie certaine.

Samedi 14 mai 2011, un fleuriste, un lavomatique, mon Nikon, des murs et des rires. 

Cette semaine j'entendais sur France info ou France Inter, enfin sur France quelque chose une écrivain qui disait "ah si seulement je n'écrivais pas, j'aurais tellement de temps pour moi ... mais c'est une addiction, il m'est impossible de me passer de l'écriture".

Sûre que si je ne faisais pas de photo, j'aurai beaucoup plus de temps.

Sûre aussi que je suis devenue, au fil des semaines, des mois et des années une photo addict.

A tel point, que le week-end lorsqu'on quitte le béton parisien pour les cerisiers japonais, je suis suivie de très près par mon boitier. Le fourbe se glisse dans mon sac l'air de rien et ma balade tourne au photoreportage ...

J'adoooore ! ... Ma moitié moins ... ;)

Sur ce, place aux cerisiers japonais du Parc de Sceaux.

Voici aujourd'hui une sélection de photos couleur que j'ai prises de Morgane - 3 mois.

La semaine dernière je vous en présentais quelques-unes en Noir et Blanc.

Comme dans chacune de mes séances, j'alterne le noir et Blanc à la couleur. Parce que j'aime les deux.

Je teste en post-traitement, j'adapte en fonction du cliché et lorsque j'ai des papillons dans le ventre c'est que le traitement choisi est, à mes yeux, le bon.

Trêve de blabla, pour commencer la semaine, un petit plongeon dans le bleu des yeux de ma jolie modèle.  

Encore un grand merci aux heureux parents de m'avoir permis la publication de ces photos.

Passez une excellente semaine !

Il réserve ce regard à l'objectif, pas à moi.

Je crois que de me voir tourner autour de lui avec mon Nikon, ça l'agace au moins autant que moi j'aime ça.

Mais c'est un peu (beaucoup) grâce à lui si aujourd'hui j'ai des projets photos pleins la tête, des rêves exaucés, un quotidien qui ne dort plus. 

Alors il a beau me lancer un regard noir, il l'a un peu cherché ;)

Promis, la prochaine fois je mets une photo où il sourit.

Et demain  je serai exaucée :)

Claude François (paix à son âme) et son "lundi au soleil" n'ont qu'à bien se tenir ; )

Bon week-end tout le monde !

Il y a des instants très précis dans ma vie où des ptits papillons se mettent à se trémousser dans mon ventre, manière Beyoncé dansant sur "I'm a single ladies".

Ces ptits papillons dans le ventre ont fait leur apparition alors que j'étais encore toute mini. J'étais tranquillement installée sur ma balançoire, n'imaginant pas l'arrivée imminente d'une nuée de papillons dans mes entrailles (humm... ). Et là, ma soeur, mon frère, mon père ou ma mère me poussait encore plus fort, encore plus haut. Bingo ! Je m'envolais et les ptits papillons avec. Ils sont revenus plus tard, quand Bob*, dont j'étais dingue me regardait de l'autre côté de la cour du collège "OOooh il m'a regardée ! Je meuuuuuurs" ! A ce moment précis, les ptits papillons dans mon ventre eux étaient bien vivants. Ils ont bien failli mourir avec moi pourtant, lorsque téméraire ado que j'étais, je m'aventurais sur des manèges sur lesquels, en toute objectivité, t'es clairement pas certaine de revenir vivante. D'ailleurs eux comme moi, depuis on a arrêté.

Et voilà que depuis plusieurs mois, ils ont trouvé une nouvelle occasion de me rendre visite. Je suis derrière mon clavier et devant mon écran. Je retravaille une photo. Un peu de nuance dans le gris, un peu plus de saturation, un recadrage peut-être et là ... instant magique ! Je retiens mon souffle, un large sourire envahit mon visage, le temps s'arrête et je vois cette photo. Symbiose totale. Ca y est, je l'ai. Et là encore, ces ptits papillons rappliquent ;)

* pour des raisons de dignité personnelle (que vous comprendrez j'en suis convaincue), le prénom a été modifié.  ;)

Les ptits papillons étaient là pour cette photo.

En Bretagne, il y a le ciel, les oiseaux et ... ma mère : )

Elle habite à l'extrême pointe du Finistère, face à la mer dans une petite maison de pierres aux volets bleus (de la même couleur que le bateau de pêche familial d'ailleurs). Elle a une vache qui s'appelle Marguerite et grâce à elle, elle fait son beurre (demi-sel of course) toute seule. Elle vend des crêpes de blé noir (attention, on dit crêpes dans le Finistère pas galettes) au marché de Ker Bignou le mardi et le vendredi et ne sort jamais sans son ciret jaune et sa coiffe. 

Et si elle a lu ces quelques lignes, elle a du s'étouffer avec sa soupe de goémon avant de pester contre moi en breton...

Parce qu'il se pourrait bien que j'ai quelque peu "Breizhisé" la réalité, histoire de faire une intro exotique ;)

Si ma mère vit toujours en Bretagne, moi je ne suis devenue au vu des statistiques, qu'une "touriste" logée en hébergement non marchand. Une parisienne en villégiature. Alors, pour rendre raison aux chiffres, j'ai fait un périple 100% tourisme équipée de mon appareil photo, de mes brochures touristiques et de ma crème solaire (n'en déplaise aux mauvaises langues, il y avait du soleil :) ...

1ère escale : l'Ile d'Houat, dans le prolongement de la Presqu'île de Quiberon (Morbihan 56).

C'est étonnant comme cette séance me rappelle mes vacances au soleil quand j'étais ado. Je m'explique...

Quand j'étais jeune (dit-elle du haut de ses 30 ans), et que je partais pour 1 semaine ou 15 jours au soleil, c'était comme si le temps et les évènements ne se déroulaient pas à la même allure que le reste de l'année : tant de choses se passait en un temps si court... 15 jours de vacances me suffisait à ramener assez de souvenirs pour l'année :)

Le parallèle avec ma séance photo arrive : j'étais en train de choisir les photos pour ce post, et j'ai réalisé qu'en 2h, la jolie schtroumpfette photographiée avait souri, pleuré, posé façon Rodin (d'elle-même !), dormi, mangé, baptisé un certain nombre de mes accessoires ;) etc.

J'ai fait le parallèle entre ces vacances au soleil avec ma maman (merci maman ;) et cette séance photos... Là aussi le temps est relativement court, de 2 à 3h, et là aussi, il se passe tout un tas de choses. Je repars là aussi avec des souvenirs, sauf que cette fois, ma carte mémoire et moi ramènons ces souvenirs pour quelqu'un d'autre ! Et j'adore cette idée ! Et cerise sur le gateau, ces souvenirs dureront bien plus qu'une année ...